Le silence de Mylène.
Mylène a son silence.
Un silence profond, incorruptible. Mais pas un silence muet.
Un silence fait de signes distribués sur le Net; d’intelligences réparties sur la virtualité du réseau; conscience virtuelle/réelle, qu'elle maîtrise à la perfection; une consciense complexe immédiate, profonde et véridique.
Un silence détaché de notre registre,: clos sur le bruit et le fracas verbeux de notre quotidien. Un mutisme non aveugle, mais indifférent à nos babillages et nos brutalités - qui souvent ne s'édifient que sur des "communications" indécises et confuses, dans des rapports sociaux douteux.
Un silence qui se respecte lui-même, qui s’informe
lui-même, et qui se régit, au-delà
d' une approbation de rapports de force facile.
Le silence de la
vérité de son histoire.
C’est cela, la vérité
de biens des Autres. Une déviation que nous ne pouvons
reconnaître et encore moins accepter spontanément. Une absolue vérité qui nous échappe. Une altérité
qui s’esquive à nos comportements sociaux, à nos codes, et qui fait de cet " Autre", généralement
une indécence par réaction peureuse aux autres.
Au mieux, par
intelligence et amour, nous en faisons une différence.
Au pire, par stupidité et convention, nous en faisons
un handicape.
Ceci, pour forcer l’acceptation
du regard d’autrui; celui qui ne se mesure que sur les marques que de sa propre médiocrité.
Mais que savons-nous réellement de ce silence?
Rien bien sur!
A part savoir nous taire.